Moulin à huile Nicolas En terroir Nîmois depuis 2004 Moulin à huile Nicolas. Huile d'olive, olives de table, vierge extra, A.O.P.

Comment choisir sa presse ?

Étape 2: Comment choisir sa presse ?

ATTENTION POUR LA CAMPAGNE 2023/2024,

SEUL LE MOULIN DE CABRIERES FONCTIONNERA pour des raisons indépendantes de notre volonté.

Les beaucairois y seront les bienvenus

HORAIRES de réception : lundi à vendredi 8h30 12h 14h 18h samedi matin 9h 12h à partir du 16 octobre

presse personnelle à partir de 200 kg

Comment choisir sa presse ?

Laurence, Francisco et Adeline vous accueillent et répondent à vos questions

A BEAUCAIRE

A partir de 80 kg d'olives, il est possible de faire une presse personnelle sur la petite chaîne de 200 kg/heure. A moins de 80 kg d'olives, les pertes en huile seraient trop importantes et la trituration non rentable. En dessous de ce seuil et seulement pour des raisons techniques, l'apporteur passera donc de fait en presse commune.

Au dessus de 80 kg en un apport, l’apporteur peut choisir la presse commune ou la fabrication de son lot.

Avantages/Inconvénients :

Mobilisant plus de personnel, la presse personnelle est un peu plus couteuse (quelques centimes par kilo) mais elle permet d’avoir son huile ce qui est intéressant pour les « Bio »  qui ne traitent pas leurs olives, ou pour ceux qui sont situés dans des terroirs à fort rendement, ou encore pour ceux dont le verger présente un assemblage ou une particularité de goût intéressante.

Les apporteurs qui ne possèdent que des arbres picholines par exemple, peuvent être surpris par son goût herbacé et son amertume, surtout si elle est cueillie tôt.

A noter et pour rassurer les « petits apporteurs » :

Depuis la prise de conscience générale sur la malfaisance des produits phytosanitaires sur la santé humaine, la quasi-totalité des oléïculteurs amateurs nous assurent faire du « bio » en ne faisant rien sur leurs arbres ou en posant seulement des pièges à mouches.

Côté santé, cela est louable, et donc tous nos petits apporteurs soucieux de leur santé n'ont pas à s'inquiéter du voisin lorsqu'ils passent en presse commune car personne ne traite.

Côté fruits, c'est moins glorieux, si les attaques de mouches sont précoces on arrive à une mauvaise qualité sanitaire générale qui au pire fait tomber les fruits pourris en septembre et au mieux nous fait fabriquer de l'huile plutôt oxydée, moins verte et goûteuse.

C'est une des raisons de l'ouverture de plus en plus précoce des moulins. Arriver à obtenir des fruits en pas trop mauvais état sanitaire pour pouvoir en faire un bon jus de fruits est le leitmotiv de la profession !

Loin de juger ces pratiques, nous essayons de nous y adapter mais ne pouvons pas faire des miracles.

Nous tenons à la disposition des apporteurs les cahiers de l'AFIDOL qui chaque année prodiguent des conseils de bonnes pratiques « BIO » pour obtenir des récoltes moindres mais potables, car le « BIO » est bien l'enjeu des années futures dans l'agriculture.

 

A CABRIERES

En raison de la grande capacité de la chaîne, il n’est pas possible de faire une presse personnelle pour un apport inférieur à 300 kg car les pertes en huiles seraient trop importantes.

L’apporteur passera donc de fait en presse commune.

Au dessus de 300 kg en un apport, l’apporteur peut choisir la presse commune ou la fabrication de son lot.

Avantages/Inconvénients :

Les mêmes que précédemment : Avec plus de personnel, la presse personnelle est un peu plus couteuse (quelques centimes par kilo) mais elle permet d’avoir son huile.